LA DEMANDE D’ASILE

  • La demande d’asile permet à une personne se trouvant au Canada de demander la protection du gouvernement canadien si elle craint d’être persécutée dans son pays d’origine en raison de sa race, religion, nationalité, opinion politique ou de son appartenance à un groupe social particulier (par exemple : orientation sexuelle, identité de genre, genre, ou statut familial).

    Cette protection repose sur les obligations internationales du Canada, notamment la Convention relative au statut des réfugiés de 1951, et sur la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR).

    Une fois la demande présentée, elle peut être transmise à la Section de la protection des réfugiés (SPR) de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR), qui est le tribunal administratif chargé de déterminer si le demandeur mérite la protection du Canada.

    En d’autres mots, la demande d’asile est une démarche humanitaire et juridique à la fois, une voie vers la sécurité, la dignité et la stabilité pour ceux et celles qui fuient la persécution.

  • Toutes les personnes présentes au Canada ne sont pas automatiquement admissibles à présenter une demande d’asile.
    L’admissibilité est d’abord évaluée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) ou par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avant que le dossier ne soit transmis à la CISR.

    Une demande peut être jugée inadmissible notamment si :

    • Le demandeur a déjà présenté une demande d’asile qui a été refusée, retirée ou abandonnée ;

    • Le demandeur a déjà été reconnu réfugié dans un autre pays vers lequel il peut retourner ;

    • Le demandeur a été déclaré interdit de territoire pour des motifs graves (ex. : criminalité, sécurité, etc.) ;

    • Le Canada a signé un accord avec le pays de provenance, comme l’Entente sur les tiers pays sûrs (notamment avec les États-Unis).

    Si la demande est jugée admissible, elle sera déférée à la SPR pour une audience devant un commissaire indépendant qui décidera si la personne obtient la protection de réfugié ou non.

    IMPORTANT : Même si une demande est refusée ou jugée inadmissible, des recours peuvent parfois être envisagés : appel à la Section d’appel des réfugiés (SAR), réexamen, ou demande fondée sur des considérations humanitaires.

  • Chez OSE Immigration Canada, nous savons à quel point une demande d’asile représente bien plus qu’un simple dossier administratif : c’est une démarche de vie, souvent empreinte d’urgence, de peur et d’espoir.

    Nous vous aidons à chaque étape :

    • Analyse complète de votre situation et des motifs de crainte ;

    • Préparation du formulaire de fondement de la demande d’asile (FDA) ;

    • Préparation de l’audience devant la CISR ;

    • Soutien constant tout au long du processus, incluant les étapes postérieures à la décision (appel, ERAR, etc., si nécessaire).


    Chez OSE Immigration Canada, chaque demande d’asile est défendue avec sérieux, compassion et détermination.

    Nous faisons de votre protection notre mission.

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DEMANDES HUMANITAIRES

  • La demande pour considérations d’ordre humanitaire (souvent appelée « demande humanitaire » ou « H&C ») permet à une personne se trouvant au Canada de demander la résidence permanente à titre exceptionnel, lorsqu’aucun autre programme d’immigration n’est accessible.

    Elle s’appuie sur le pouvoir discrétionnaire du ministre, prévu à l’article 25 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR).

    Cette mesure vise à éviter des conséquences déraisonnables ou injustes lorsqu’une personne a établi des liens forts au Canada, mais n’est pas autrement admissible à la résidence permanente.

  • Toute personne présente au Canada peut présenter une demande H&C, sauf dans certains cas (ex. : si une demande d’asile est en cours ou vient d’être refusée, des délais peuvent s’appliquer).

    Les agents évaluent plusieurs facteurs clés :

    • L’intégration au Canada (travail, scolarité, bénévolat, etc.)

    • La situation familiale et les liens tissés au Canada

    • Le meilleur intérêt des enfants concernés

    • Les conséquences d’un renvoi vers le pays d’origine

    • Les circonstances humanitaires exceptionnelles (maladie, vulnérabilité, violence, etc.)

  • Chez OSE Immigration Canada, nous vous aidons à mettre en lumière les aspects humains et juridiques de votre situation.
    Notre approche combine analyse rigoureuse, préparation stratégique pour maximiser vos chances de succès.

    Nous :

    • évaluons la pertinence de votre dossier avant le dépôt ;

    • préparons un argumentaire complet et structuré ;

    • rassemblons les preuves nécessaires ;

    • assurons un suivi constant jusqu’à la décision.

    Chaque histoire est unique. Nous faisons en sorte que la vôtre soit entendue avec justesse et compassion.

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INTERDICTIONS DE TERRITOIRE & REMÈDES

  • Une interdiction de territoire empêche une personne d’entrer ou de demeurer au Canada.
    Elle peut découler de plusieurs motifs prévus à la loi.

    Les causes les plus fréquentes incluent :

    des antécédents criminels (au Canada ou à l’étranger) ;

    • Des problèmes médicaux graves risquant de peser sur le système de santé ;

    • Des fausses déclarations dans une demande d’immigration ou à la frontière ;

    • Des motifs de sécurité, d’ordre public ou de violations des droits humains ;

    • Le non-respect des conditions d’un statut (travail, études, visite).

    Être interdit de territoire ne signifie pas qu’aucune solution n’existe, plusieurs remèdes légaux permettent de régulariser ou de rétablir sa situation.

  • Selon la nature du motif, différentes options de régularisation peuvent s’appliquer :

    • Permis de séjour temporaire (PST) : Recours exceptionnel et à la discrétion de l’agent d’immigration, il permet de demeurer légalement au Canada malgré l’interdiction.

    • Réhabilitation : pour effacer l’effet d’une infraction passée, après un certain délai.

    • Demande de levée de renvoi ou considérations humanitaires : dans les cas plus sensibles.

    • Demande de résidence permanente avec H&C : dans les situations exceptionnelles.

    Chaque cas doit être analysé en détail : les recours sont strictement encadrés par la Loi, et exigent une argumentation solide.

  • Lorsqu’une situation problématique est identifiée, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) peut amorcer un processus d’évaluation de l’interdiction de territoire.

    Ce processus comprend généralement trois étapes principales :

    1. Le rapport 44

      • C’est un document officiel rédigé par un agent de l’ASFC, qui expose les motifs pour lesquels la personne pourrait être jugée interdite de territoire selon la Loi.

      • Le rapport est transmis à un délégué du ministre, qui décide s’il y a lieu de renvoyer l’affaire devant la Section de l’immigration (SI) de la CISR ou de prendre une autre mesure.

    2. La lettre d’équité procédurale

      • Avant qu’une décision défavorable ne soit prise, la personne reçoit une lettre d’équité procédurale lui donnant la possibilité de présenter ses explications ou ses preuves pour contester les allégations.

      • C’est une étape cruciale : une réponse claire, argumentée et bien documentée peut parfois éviter une mesure de renvoi.

    3. L’avis de convocation / entrevue avec l’ASFC

      • Dans certains cas, l’ASFC convoque la personne à une entrevue pour clarifier certains éléments ou remettre des documents officiels (avis de renvoi, conditions, etc.).

      • Cette rencontre peut avoir des conséquences importantes : elle exige d’être préparée avec soin et accompagnée par un professionnel lorsque c’est possible.

  • Chez OSE Immigration Canada, nous savons que recevoir un rapport 44 ou une lettre d’équité peut être déstabilisant et anxiogène.
    Nous vous accompagnons à chaque étape de cette procédure, avec une approche à la fois juridique, stratégique et humaine.

    Nos interventions incluent :

    • Analyse du rapport 44 et identification des failles possibles dans l’argumentation de l’ASFC ;

    • Rédaction et dépôt de la réponse à la lettre d’équité procédurale, avec preuves et fondements juridiques solides ;

    • Préparation à l’entrevue avec l’ASFC et représentation, lorsque la loi le permet ;

    • Élaboration d’une stratégie de régularisation (permis de séjour temporaire, réhabilitation, demande humanitaire, etc.) adaptée à chaque situation.

    Notre objectif est de protéger vos droits, de prévenir les conséquences irréversibles et de trouver la meilleure solution pour rétablir votre statut légal au Canada.

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Rachelle Amici-Langi, CRIC-CISR

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